Abstract

The democratic peace program arguably constitutes one of the most successful empirical research programs in the discipline. Its main empirical finding motivated extensive theorizing (e.g., challengers, as well as distinct theoretical enterprises), sparked further debate about how to conceptualize and operationalize democracy, and shifted the foreign policy discourse, particularly in the United States. Lost in these successes, however, is a critical unanswered question: how much interstate peace can the democratic peace potentially explain? We explore these limits (i.e., scope, or empirical coverage) in this study. We first identify the peaceful dyadic relationships—namely those that never go to war across long historical periods. We next classify these dyads as democratic (i.e., both members are democracies) or nondemocratic. The empirical analysis then examines this democracy–peace relationship across three time periods, three distinct samples (which address potential false positives), two definitions of “peace,” and two thresholds for democracy. Regardless of how we approach the data, only 4–26 percent of all peaceful dyads qualify as “democratic.” Because we control for the obvious trivial explanation (insufficient capabilities due to distance), some other (set of) factor(s) must account for the majority of interstate peace. We close with a discussion about where future research might search for these factors, as well as the larger policy implications of the study.

Resumen: Se puede decir que el programa de paz democrática constituye uno de los programas de investigación empírica más exitosos en la disciplina. Su principal hallazgo empírico motivó la teorización amplia (p. ej., aspectos objetantes y distintas iniciativas teóricas), provocó un mayor debate sobre cómo conceptualizar y poner en práctica la democracia y cambió el discurso de la política exterior, particularmente en los Estados Unidos. No obstante, en estos logros, se encuentra perdida una pregunta fundamental sin respuesta: ¿cuánto de la paz interestatal puede explicar la paz democrática? Analizamos estos límites (es decir, el alcance o la cobertura empírica) en este estudio. Primero, identificamos las relaciones diádicas pacíficas, a saber, aquellas que nunca entran en guerra durante largos períodos históricos. A continuación, clasificamos estas díadas como democráticas (es decir, ambos miembros son democracias) o no democráticas. Luego, el análisis empírico examina esta relación de democracia-paz en tres períodos, tres muestras diferentes (que tratan los posibles falsos positivos), dos definiciones de “paz” y dos umbrales para la democracia. Independientemente de cómo abordemos los datos, únicamente entre el 4 y el 26 percent de todas las díadas pacíficas califican como “democráticas.” Ya que controlamos la explicación obvia y trivial (capacidades insuficientes debido a la distancia), cualquier otro (conjunto de) factor(es) debe explicar la mayoría de la paz interestatal. Concluimos con un debate sobre en qué áreas las futuras investigaciones podrían buscar estos factores, así como las mayores implicaciones políticas del estudio.

Résumé: Le programme d’étude de la paix démocratique constitue sans doute l'un des programmes de recherche empirique les plus réussis de la discipline. Sa principale conclusion empirique a motivé une vaste théorisation (p. ex. d'opposants ainsi que d'entreprises théoriques distinctes), a suscité un nouveau débat sur la manière de conceptualiser et d'opérationnaliser la démocratie, et a fait évoluer le discours de politique étrangère, en particulier aux États-Unis. Une question essentielle restée sans réponse subsiste cependant au cœur de ces réussites: à quel point la paix démocratique peut-elle potentiellement expliquer la paix interétatique? Nous avons exploré ces limites (c-à-d, portée ou couverture empirique) dans cette étude. Nous avons commencé par identifier les relations dyadiques pacifiques, c'est-à-dire celles qui ne se sont jamais livrées de guerre sur de longues périodes historiques. Nous avons ensuite classé ces dyades en tant que démocratiques (c-à-d, les deux membres sont des démocraties) ou non démocratiques. Dans le cadre de cette analyse empirique, nous avons ensuite examiné cette relation entre paix et démocratie sur trois périodes, avec trois échantillons distincts (qui permettent de gérer les faux positifs potentiels), deux définitions de « paix » et deux seuils pour la démocratie. Quelle que soit la manière dont nous approchons les données, seuls 4 à 26 percent de toutes les dyades pacifiques peuvent être qualifiées de « démocratiques ». Étant donné que nous contrôlons l'explication triviale évidente (capacités insuffisantes dues à la distance), un ou des autres (ensembles de) facteurs doivent expliquer la majorité de la paix interétatique. Nous terminons par une discussion sur les domaines dans lesquels les études futures pourraient rechercher ces facteurs, ainsi que sur les implications politiques plus larges de cette étude.

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