Abstract

Previous studies have highlighted that United Nations (UN) peacekeeping operations are effective at reducing violence during civil wars. But can these operations also change the incentives of the warring parties and lead them to pursue non-violent alternatives? This article provides the first direct test of UN peacekeeping troops’ effectiveness at inducing non-violent engagements, specifically negotiations during civil wars. Our analysis of disaggregated monthly data on peace operations, negotiations, and violence in African conflicts (1989–2009) reveals that sizable deployments of UN military troops, by themselves, are insufficient to foster negotiations, even when they reduce battlefield violence. Instead, the probability of negotiation instances is conditional on rebel tactics. We posit, when rebels engage in terrorism, peacekeeping troops can inadvertently alter the “power to hurt” of the belligerents in favor of rebel groups and create conditions conducive to negotiations. Our results have important implications for research on the effectiveness of both peacekeeping and terrorism and for policy-making.

En estudios previos se ha destacado la eficacia de las operaciones de mantenimiento de la paz de la Organización de las Naciones Unidas en la reducción de la violencia durante las guerras civiles. Pero, es posible que estas operaciones cambien los incentivos de las partes enfrentadas y las impulsen a perseguir alternativas no violentas? En este artículo se describe la primera prueba directa de la eficacia de las tropas de mantenimiento de la paz de la ONU en la promoción de compromisos no violentos, específicamente negociaciones durante guerras civiles. Nuestro análisis de datos mensuales desglosados sobre operaciones de paz, negociaciones y violencia en conflictos africanos (1989-2009) revela que los grandes despliegues de tropas militares de la ONU son, por sí mismos, insuficientes para fomentar las negociaciones, incluso cuando reducen la violencia en el campo de batalla. En cambio, la probabilidad de instancias de negociación está condicionada por las tácticas de los rebeldes. Planteamos que, cuando los rebeldes incurren en actos de terrorismo, las tropas de mantenimiento de la paz pueden alterar inadvertidamente el poder de daǹar de los grupos beligerantes en favor de los grupos rebeldes y crear condiciones que propicien las negociaciones. Nuestros resultados tienen importantes implicancias para la investigación de la eficacia tanto del mantenimiento de la paz como del terrorismo y para la formulación de políticas.

Extrait Des études précédentes ont souligné que les opérations de maintien de la paix de l’ONU étaient efficaces pour réduire la violence durant les guerres civiles. Mais ces opérations peuvent-elles également faire évoluer les motivations des parties en guerre et les amener á poursuivre des alternatives non-violentes? Cet article fournit la premi ére analyse directe de l’efficacité des troupes de maintien de la paix de l’ONU lorsqu’il s’agit d’amener á des engagements non violents, plus précisément á des négociations pendant les guerres civiles. Notre analyse de données mensuelles désagrégées portant sur les opérations de paix, les négociations et la violence dans les conflits africains (1989-2009) rév éle que les déploiements importants de troupes militaires de l’ONU sont á eux seuls insuffisants pour favoriser les négociations, même lorsqu’ils réduisent la violence sur le champ de bataille. La probabilité d’instances de négociation est en réalité plutôt conditionnée par les tactiques des rebelles. Nous avançons que lorsque des rebelles s’engagent dans le terrorisme, les troupes de maintien de la paix peuvent par inadvertance faire évoluer leur pouvoir de nuire, ce qui aura pour effet de les placer dans une situation plus favorable et de créer des conditions plus propices aux négociations. Nos résultats ont d’importantes implications pour les recherches sur l’efficacité du maintien de la paix et du terrorisme, ainsi que pour l’élaboration de politiques.

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