Abstract

Recent work in international relations has problematized state-centric assumptions of governance to explore variations in authority by a range of nonstate actors (e.g., nongovernmental organizations, criminal syndicates, gangs). This forum centers on the phenomenon of rebel group governance during civil wars and leverages the concept to advance our understanding of current theories and conceptualizations of governance. The nature of rebel organizations provides a unique opportunity for researchers to expand the state-centric focus on governance because rebel actors differ from states in their comparative position within the global state system, the contexts in which they operate, and their lack of legitimizing principles that permit consistent membership as a class of political actors. These differences allow for meaningful extensions of how we theorize and conceptualize governance beyond the state. Furthermore, variation across these differences allows our findings in the study rebel governance to speak directly to the broader literature in international relations on governance by state actors. In our introduction to this forum, we detail the ways in which rebel groups have chosen to address the central components of governance through a variety of governance strategies. We then devote three essays in the forum to the concepts of legitimacy, capacity, and territorial control. In each of the three essays, authors discuss the ways in which rebel governance problematizes and advances these concepts for the broader study of governance. In the conclusion, this forum synthesizes extant and emerging work in the field of rebel governance in order to raise new questions of the governance and state building literatures. In this way, we show how investigating governance by rebel groups in particular advances our understanding of governance more broadly.

Los trabajos recientes en el ámbito de las relaciones internacionales han problematizado los supuestos de gobernanza centrados en el Estado para explorar las variaciones en términos de autoridad de una serie de actores no estatales (por ejemplo, ONG, sindicatos criminales, bandas, etc.). Este foro se centra en el fenómeno de la gobernanza por parte de los grupos rebeldes durante las guerras civiles y aprovecha este concepto para ampliar nuestra comprensión de las teorías y conceptualizaciones actuales sobre la gobernanza. La naturaleza de las organizaciones rebeldes ofrece una oportunidad única para que los investigadores amplíen el enfoque centrado en el Estado sobre la gobernanza, puesto que los actores rebeldes difieren de los Estados en lo que se refiere a su posición comparativa dentro del sistema estatal global, los contextos en los que operan y su falta de principios legitimadores que permitan una incorporación coherente como una clase de actores políticos. Estas diferencias permiten ampliar significativamente nuestra forma de teorizar y conceptualizar la gobernanza más allá del Estado. Además, la variación entre estas diferencias permite que nuestras conclusiones en el estudio sobre la gobernanza se relacionen directamente con la literatura más amplia en el campo de las relaciones internacionales, relativa a la gobernanza por parte de los actores estatales. En la introducción de este foro detallamos las formas en que los grupos rebeldes han optado por abordar los componentes centrales de la gobernanza a través de diversas estrategias de gobernanza. Después, presentamos, en el foro, tres ensayos sobre los conceptos de legitimidad, capacidad y control territorial. En cada uno de los ensayos los autores debaten sobre las formas en las que la gobernanza rebelde problematiza y profundiza en estos conceptos para un estudio más amplio de la gobernanza. En la conclusión, este foro sintetiza los trabajos existentes y emergentes en el campo de la gobernanza rebelde con el fin de plantear nuevas cuestiones de la literatura sobre gobernanza y construcción del Estado. De este modo, mostramos cómo la investigación sobre la gobernanza por parte de grupos rebeldes en particular amplía nuestra comprensión de la gobernanza en general.

De récents travaux en relations internationales ré-examinent les analyses étatico-centrées du concept de gouvernance et explorent d'autres formes d'autorité, notamment celle exercée par des acteurs non étatiques (ex : ONG, organisations criminelles, gangs, etc.). Ce forum s'intéresse au phénomène que constitue la gouvernance de groupes rebelles lors de conflits civils, et s'appuie sur ce concept pour approfondir notre compréhension des théories et conceptualisations actuelles de la notion de gouvernance. La nature des organisations rebelles constitue une opportunité unique pour les chercheur·euses de dépasser une vision axée sur l’État. En effet, les groupes rebelles diffèrent des États de par leur position dans le système mondial, les contextes dans lesquels ils opèrent, ainsi que par leur absence de légitimité, qui les empêche de se positionner en tant que catégorie d'acteurs politiques permanente. Ces dissemblances nous permettent de dépasser de manière opportune notre manière de concevoir et conceptualiser la notion de gouvernance, en allant au-delà de l’État. Par ailleurs, du fait des variations observées au sein de ces dissemblances, nos travaux sur la gouvernance de groupes rebelles permettent de jeter des ponts avec la littérature plus large en relations internationales, notamment en matière de gouvernance par des acteurs étatiques. En ouverture de ce forum, nous détaillons de quelles manières et via quelles stratégies les groupes rebelles ont choisi de traiter les éléments fondamentaux de la gouvernance. Nous présentons ensuite trois essais abordant les concepts de légitimité, de capacités et de contrôle territorial. Chacun de ces essais analyse les perceptions et les transformations de ces concepts sous le prisme d'une gouvernance rebelle, pour une compréhension élargie de la notion de gouvernance. Ce forum se conclut par une synthèse des travaux existants et émergents dans le domaine de la gouvernance par des groupes rebelles, de manière à aborder d'une nouvelle manière tant la gouvernance en soi que la construction de l’État. Ainsi, nous démontrons que l'analyse de la gouvernance telle qu'exercée par des groupes rebelles permet d'améliorer notre compréhension de la gouvernance au sens large.

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